Le dernier rempart : Bono verrouille Pachuca et propulse Al Hilal en huitièmes

 

Le dernier rempart : Bono verrouille Pachuca et propulse Al Hilal en huitièmes

Le contexte d’une finale de groupe sous tension

Au cœur d’une nuit moite à Nashville, Yassine Bounou surnommé Bono a signé une prestation clinique qui a scellé la victoire 2‑0 d’Al Hilal face à Pachuca lors de la troisième journée du groupe H de la Coupe du monde des clubs 2025. Un succès indispensable pour se qualifier et atteindre les huitièmes, où Manchester City attend.

Une soirée tranquille mais décisive pour Bono

Pachuca a cadré seulement deux frappes. Juste avant la pause, Bono a effectué une horizontale spectaculaire pour détourner une tentative dangereuse, puis en deuxième mi‑temps, il a capté une volée à bout portant. Ces deux interventions ont suffi à maintenir les cages inviolées, assurant un second clean‑sheet consécutif dans la compétition.

Le rôle tactique de son jeu au pied

Inzaghi avait demandé une relance propre pour jouer haut et casser le pressing. Bono a distribué 18 passes vers la charnière centrale et lancé 3 contre‑attaques directes, dont celle ayant mené au deuxième but dans le temps additionnel. Sa précision a permis à la défense de gagner en ligne, repoussant la pression adverse.

Lecture statistique

Selon la feuille de match, Bono a réalisé deux arrêts décisifs, trois sorties aériennes, avec un taux de passes réussies de 92 %. WhoScored lui a attribué une note de 7,28, deuxième meilleure de la défense. Après trois matches, il compte treize arrêts dans le tournoi, un total comparable à celui des meilleurs gardiens présents.

Leadership et sérénité : une influence psychologique

Au‑delà du technique, Bono a dirigé sa défense : replacer les joueurs avant les coups de pied arrêtés, parler à ses partenaires et indiquer des ajustements sur le terrain. Son calme et sa présence ont irradié tout le bloc, donnant confiance à ses coéquipiers.

Projection sur la suite de la compétition

Al Hilal n’a encaissé qu’un seul but en 270 minutes et affiche un taux de tirs sauvés de 85 %, parmi les meilleurs du tournoi. Face à Manchester City en huitièmes, Bono abordera le match au sommet de sa confiance. Avec un penalty arrêté lors du premier match, il s’est déjà imposé comme un atout majeur.

Ce qu’il faut retenir

Bono n’a pas livré une folles série d’arrêts spectaculaires, mais il a imposé un verrou psychologique, étouffant Pachuca. Dans un tournoi impitoyable, sa stature de « forteresse » est un atout déterminant. À Orlando, face aux champions d’Europe, son sens du timing et sa lecture du jeu seront cruciaux pour protéger la cage d’Al Hilal.

Résumé vidéo de la rencontre 

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