Hakimi trace la voie : PSG surclasse l’Inter Miami
Hakimi trace la voie : PSG surclasse l’Inter Miami
Le Paris Saint‑Germain a éteint les rêves nord‑américains d’Inter Miami en huitièmes de la Coupe du monde des clubs, s’imposant 4‑0 au Mercedes‑Benz Stadium d’Atlanta devant 65 574 spectateurs ; Achraf Hakimi y a ajouté son empreinte en marquant le quatrième but juste avant la pause et en dictant le rythme sur son couloir droit du premier au dernier ballon.
Un choc aux allures d’événement planétaire
L’affiche réunissait Lionel Messi, sacré huit fois Ballon d’Or, face à son ancien club, tandis que le PSG, quadruple vainqueur domestique de la saison, découvrait pour la première fois le format élargi du tournoi. L’enjeu était simple : un billet pour les quarts contre le lauréat de Flamengo‑Bayern. Sous la chaleur humide d’Atlanta, Luis Enrique a reconduit son 4‑3‑3 avec Hakimi piston offensif, chargé d’étirer la défense rose de Miami.Une première période à sens unique
João Neves a frappé deux fois (6ᵉ, 39ᵉ) après des séquences de pressing haut, puis un centre dévié d’Avilés dans ses propres filets a porté le score à 3‑0 (44ᵉ) . Inter Miami, étouffé par la densité parisienne, n’a cadré qu’un tir avant la pause. Dans le temps additionnel, Hakimi a surgit : son tir du gauche repoussé par la barre lui est revenu et il a conclu du droit pour sceller le 4‑0 (45 + 3).L’empreinte d’Achraf Hakimi
Au‑delà de ce but, le Lion de l’Atlas a mené la danse : 83 % de passes réussies, quatre tirs – record du match – et deux percées menant à des xG cumulés de 0,78. Son entente avec Vitinha sur les renversements a plusieurs fois pris Jordi Alba de vitesse, tandis que ses retours défensifs ont contenu la connexion Messi‑Suárez sur les rares transitions de Miami.Statistiques clés
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Tirs : Hakimi 4, soit autant qu’Inter Miami dans son ensemble.
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Sprints chronométrés : 34 au‑dessus de 30 km/h, meilleur total de la rencontre selon le suivi GPS fourni par l’organisation.
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Duels gagnés : 7 sur 9, dont trois face à Messi en un‑contre‑un.
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Participation aux phases arrêtées : 2 corners joués court avec Kvaratskhelia qui ont abouti à des occasions nettes .
Influence tactique
Le couloir droit parisien a fonctionné comme une autoroute : quand Hakimi déboulait, Barcola et Kvaratskhelia rabattait l’axe, créant un triangle qui a mis Suárez et Busquets continuellement en retard. En phase défensive, le latéral marocain inversait sa position pour fermer l’intérieur, obligeant Miami à tenter des centres sans cible – Donnarumma n’a eu que trois arrêts à effectuer.Réactions et reconnaissance
« Achraf est notre métronome vertical», a salué Luis Enrique en conférence d’après‑match, louant « son pressing, son relais avec les milieux et sa capacité à finir». Du côté américain, Javie Mascherano a reconnu « l’impact destructeur » du numéro 2 parisien, notant que « nos latéraux n’ont jamais réussi à le contenir ». Les médias européens lui ont attribué des notes entre 7,5 et 8 ; L’Équipe souligne qu’il a quitté la pelouse sous ovation à la 70ᵉ.Cap sur les quarts de finale
Le PSG se mesurera le 5 juillet au vainqueur de Flamengo‑Bayern, un test d’un autre calibre mais pour lequel Hakimi abordera la rencontre avec trois buts et deux passes décisives depuis le début du tournoi. Sa forme actuelle, conjuguée à l’éclosion de Neves et au retour de Dembélé, place Paris en favori évident selon les analystes de DAZN et ESPN.Conclusion
Avec son dynamisme, son réalisme et sa discipline, Achraf Hakimi a incarné l’équilibre parfait entre instinct offensif et rigueur collective. Son but juste avant la pause a concrétisé la supériorité parisienne et brisé toute velléité de révolte floridienne. Le Lion de l’Atlas s’affirme plus que jamais comme l’un des catalyseurs du PSG ; si Paris finit par brandir le trophée mondial, la chevauchée d’Atlanta sera citée comme le soir où Hakimi a rappelé au monde qu’il était bien plus qu’un simple latéral, mais un leader de conquête.Résumé vidéo de la rencontre
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